Résumé: Le microscope optique est un outil de base des scientifiques. D’après le modèle ondulatoire de la lumière, sa résolution est limitée à quelques centaines de nanomètres, c’est la limite de diffraction. Des méthodes basées sur l’utilisation de molécules fluorescentes ont repoussé cette limite à quelques nanomètres. Il serait d’une grande utilité de pouvoir dépasser cette limite sans avoir recours à ces composés parfois toxiques.
L’image formée par un microscope dépend du microscope mais aussi de l’éclairage de l’objet observé. Dans cette thèse, nous éclairons l’objet par un émetteur en rotation autour d’un axe au lieu d’une illumination statique habituellement. Un objet sur l’axe de rotation ne verra pas le mouvement de l’émetteur car la distance les séparant ne varie pas, un objet hors axe percevra une variation de l’onde émise puisque l’émetteur s’éloigne et se rapproche périodiquement. En utilisant ce critère on distingue des objets plus petits que la limite de diffraction.
La viabilité de cette approche est démontrée à l'aide d'expériences en acoustique audible. Enfin, son implémentation sur un microscope confocal permet de véritablement observer des objets habituellement indiscernables avec cet outil.