Une cascade nano-optomécanique synchrone

Des chercheurs du laboratoire MPQ (CNRS, Université Paris Diderot), de l’Institut Langevin (ESPCI Paris, PSL, CNRS) et du laboratoire C2N (CNRS, Université Paris Sud, Université Paris Saclay) ont réalisé expérimentalement et modélisé une forme élémentaire d’architecture collective nano-optomécanique : de la lumière infrarouge, à une longueur d’onde typique des télécommunications fibrées, se propage dans une puce photonique semi-conductrice sur laquelle plusieurs systèmes nanomécaniques oscillent à des fréquences de l’ordre du gigahertz, Après avoir interagi avec un premier oscillateur, la lumière voyage jusqu’au second, puis jusqu’au troisième… créant finalement une cascade d’interactions optiques entre ces systèmes mécaniques tous distants. Lorsque le flux de lumière traversant la chaîne d’oscillateurs mécaniques est assez intense, ces derniers se synchronisent : ils transitent vers un état verrouillé en fréquence où ils oscillent de concert. Bien que relativement simple et opérant dans un régime classique, cette architecture-prototype ouvre la voie au développement de plateformes optomécaniques collectives plus complexes et fonctionnant dans un régime quantique.

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